De notre partenaire "L'Est r�publicain"
Vendredi 29 septembre 2006

PATRIMOINE

Mobiliser dans la dur�e

Jean-Marie Cavada �tait hier au ch�teau de Lun�ville. Le club des m�c�nes, qu'il pr�side, envisage d'organiser une soir�e de gala � Versailles.

LUNEVILLE. - Les visites se suivent au ch�teau de Lun�ville. Celle qu'y a effectu�e hier Jean-Marie Cavada se voulait d'abord une r�union de travail. Quelques mois apr�s l'incendie, le Lorrain avait accept� de pr�sider aux destin�es du club des m�c�nes destin� � mobiliser des partenaires �conomiques de retentissement national. Un engagement, qu'il ne re­grette pas. � Je suis Vosgien et mon attachement pour ma r�gion natale est r�el. J'y re­viens d'ailleurs r�guli�re­ment. Il y a eu une conjura­tion d'amis pour me demander de m'impliquer, je ne pouvais pas refuser. � Hier, accompagn� de Michel Dinet, pr�sident du Conseil g�n�ral de Meurthe-et-Mo­selle, Michel Closse, pr�si­dent de l'association Lun�ville ch�teau des Lumi�res, et Dominique Massoneau, d�l�gu� r�gional de la Fonda­tion du patrimoine, Jean-Ma­rie Cavada a constat� l'avanc�e des travaux sous la houlette de Pierre-Yves Caillault, l'architecte en chef des Monuments historiques. Une visite improductive � un ordre du jour portant princi­palement sur l'organisation, par le club des m�c�nes, d'une soir�e de prestige au ch�teau de Versailles. L'id�e est dans l'air depuis un moment pour sensibiliser les partenaires susceptibles d'aider financi�rement � la reconstruction de la r�si­dence des ducs de Lorraine. Elle n'est pas forc�ment fa­cile � formaliser, Michel Di­net le conc�de, expliquant : � II faudra trouver une fen�tre par rapport aux �lec­tions ! �.

Fin 2007 ?

Leur calendrier repousserait la soir�e de gala � la fin 2007, l'�v�nement devant se r�p�­ter chaque ann�e. � Le comit� d'honneur du club des m�c�nes souhaite p�renniser cette initiative �, insiste Do­minique Massoneau. � L'ob­jectif, � poursuit Jean-Marie Cavada, � �tant de sensibili­ser nos partenaires � la n�­cessit� de financer la recons­truction du ch�teau et de les amener � l'accompagner dans la dur�e. � Michel Dinet reprend la balle au bond. � Dans la dur�e en effet. Nous ne sommes pas press�s. Les partenaires que nous souhaitons associer souhaiteront certainement fi­nancer des �l�ments tr�s identifiables. � Leur inter­vention s'entendant apr�s les travaux de gros �uvre : murs, toitures et fa�ades. � II nous faut du temps, pour convaincre mais aussi parce que nous voulons enraciner le ch�teau et son chantier dans l'esprit de la popula­tion, finalement son premier propri�taire �, ajoute Jean-Marie Cavada, qui d�couvrit la demeure de Stanislas � son adolescence. � J'avais 16 ans, c'�tait un de mes premiers voyages. �