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Deux Saint-Cl�ment entrent au mus�e
mercredi 11 octobre 2006

De notre partenaire l'Est r�publicain
Mercredi 11 octobre 2006


L'HEBDO DU CH
�TEAU

Deux pi�ces de Saint-Cl�ment pour le mus�e

Jardini�re et pique-fleurs t�moignent de la production c�ramiste du XVIIIe si�cle.


Le mus�e du ch�teau vient de recevoir en don de l'associa­tion des Amis du ch�teau de Lun�ville et de son mus�e, pr�sid�e par Bernard Jacquot, deux �uvres impor­tantes illustrant la produc­tion de prestige de la fa�encerie de Saint-Cl�ment � la fin du XVIII�me si�cle.

Toutes deux sont li�es � la pr�sentation de fleurs dans les demeures distingu�es sous le r�gne de Louis XVI. Il s'agit d'une jardini�re � oi­gnons, destin�e � recevoir les plantes � bulbe, et d'un pique-fleurs dans lequel �taient compos�s des bou­quets de fleurs coup�es.

Ces pi�ces ont �t� r�alis�es en terre blanche dite � Terre de Lorraine � couverte d'un �mail blanc opaque (stan-nif�re). L'�clat particulier de cette technique permettait d'imiter la blancheur de la porcelaine.

La simplicit� des lignes et les discrets rehauts d'or sont ca­ract�ristiques de la produc­tion de Saint-Cl�ment au­tour de 1780. Richard Mique, qui fut d'abord l'architecte de Stanislas � la fin de son r�gne, avant de se mettre au service de Louis XVI et de Marie-Antoinette, �tait l'un des propri�taires de la manu-

facture. C'est sous son in­fluence que Saint-Cl�ment d�veloppa avec beaucoup d'�l�gance les formes n�o­classiques ch�res aux artistes parisiens.


Cette jardini�re recevait les plantes � bulbe.

Le d�cor polychrome peint en � qualit� fine � illustre tout le soin apporte � la fa­brication de ces pi�ces. Les motifs ne sont pas ici cern�s d'un trait noir, comme dans la production courante. Le d�cor dit en � qualit� fine � s'approche au contraire de la technique picturale par ses effets de d�grad�s de cou­leurs tr�s subtils.


 


Des d�grad�s de couleurs tr�s subtiles pour ce pique-fleurs.

La jardini�re et le pique-fleurs r�v�lent en outre les diff�rentes sources d'inspira­tion des c�ramistes de Saint-Cl�ment � la fin du XVIIIe si�cle. Sur le pique-fleurs sont rassembl�s des motifs �voquant l'amour et le ma­riage (carquois de Cupidon et flambeau de l'hymen). Ces symboles tr�s courants � l'�­poque d�passent leur simple r�le d'ornements, puisqu'ils forment une v�ritable nature morte comme sur un tableau de chevalet.

Les peintres de Saint-Cl�­ment ont aussi donn� la me­sure de leur talent sur la jar­dini�re. Ils proposent en effet une vision renouvel�e de l'exotisme qui fit le succ�s de la c�ramique lorraine, tout au long du XVIIIe si�cle. Les petits personnages isol�s, qui d�corent habituellement les fa�ences, c�dent la place � une v�ritable sc�ne galante, o� deux Chinois prennent le th� en compagnie d'une �l�­gante s'abritant sous une ombrelle.


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